Le 13 avril, le collectif Abolition 2012 organise un événement pour prononcer l’Abolition citoyenne du système prostitueur.
Parce que la prostitution et son corollaire la pornographie sont des violences indigne d’une société de droits humains et un verrou de la violence des hommes contre les femmes.
Des personnalités publiques, viendront exprimer devant les politiques pourquoi elles nous soutiennent dans notre demande d’une loi globale d’abolition du système prostitueur. Une loi qui commence par demander la suppression de toute mesure de pénalisation des personnes prostituées (donc abrogation du délit de racolage), qui prévoie des mesures d’accompagnement à la sortie de la prostitution pour elles, qui lutte efficacement contre le proxénétisme et inverse la charge pénale vers ceux qui tirent profit de l’achat d’un acte sexuel : les clients-prostitueurs.
Pour tout savoir sur cet événement qui se déroulera dans la salle de concert « La Machine du Moulin Rouge », 90 boulevard de Clichy à Paris, le 13 avril de 13h30 à 18h, et pour vous inscrire, rendez-vous sur le blog créé pour l’occasion : abolition13avril.wordpress.com
Par ailleurs, vous pouvez suivre abolition2012 sur twitter : @abolition2012 et sur Facebook : http://www.facebook.com/abolition2012?ref=ts&fref=ts
Si vous souhaitez vous inscrire directement : http://www.emailmeform.com/builder/form/ff6Hg04w82bU8y72Q
On vous attend nombreuses et nombreux !
Et pour faire suite à mon dernier article, une bonne nouvelle ! Le Comité consultatif national d’éthique a rendu un avis négatif sur la question de l’assistance sexuelle des personnes handicapées, qu’on pourrait résumer ainsi : « La société ne doit pas réparation aux frustrations sexuelles des hommes. Personne n’a le droit d’utiliser sexuellement un-e autre ».
Voici sa conclusion :
« Si la sexualité peut être source de plaisir, elle peut être aussi le champ de toutes les violences y compris lorsqu’elle ne peut se vivre. Force est de constater qu’il n’y a pas une norme qui serait celle de l’harmonie et de l’équilibre, mais une réalité plurielle dont nous devons prendre conscience, plus ou moins brutalement, plus ou moins crûment. La complexité de ce qui y est mis en jeu nous oblige à entendre les questions dérangeantes sur la dignité, la vulnérabilité, et les limites de ce qui est éthiquement acceptable.
En conséquence en matière de sexualité des personnes handicapées, le CCNE ne peut discerner quelque devoir et obligation de la part de la collectivité ou des individus en dehors de la facilitation des rencontres et de la vie sociale, facilitation bien détaillée dans la Loi qui s’applique à tous. Il semble difficile d’admettre que l’aide sexuelle relève d’un droit-créance assuré comme une obligation de la part de la société et qu’elle dépende d’autres initiatives qu’individuelles ».