Tristane Banon à Violette and co : « ça ne gênait personne de cacher ce genre d’actes-là »

C’était samedi soir à l’excellente librairie Violette and co, Tristane Banon était reçue par Catherine, pour présenter son livre, le bal des hypocrites. Avec beaucoup de sincérité et de conviction, elle a parlé de son expérience des 6 derniers mois, des raisons qui l’ont poussé à écrire ce livre, et de son combat pour l’allongement de la prescription en matière d’agressions sexuelles.

Clémentine Autain, qu’elle connaît et qui est l’auteur de « Un beau jour, combattre le viol », devait également être présente. Elle n’a pas pu être là samedi, mais il a tout de même été question de son livre, c’est l’objet de cette première video, tournée par Josiane et Sylvie, auteure du blog féministes en tous genres,

L’écrivaine qui a porté plainte contre Dominique Strauss-Kahn pour tentative de viol en 2003, plainte qui n’a pas été retenue pour cause de prescription, mais pour laquelle le parquet a reconnu comme avérés des faits d’agression sexuelle, a écrit ce livre entre le 13 mai et le 2 juillet, une sorte de journal de bord-de-survie.

Elle a ensuite, et c’est l’objet de ce troisième extrait, expliqué le titre, « le bal des hypocrites », en décrivant les multiples hypocrisies auxquelles elle a été confrontée pendant cette période.

Enfin, depuis fin septembre, Tristane Banon a décidé que son combat devait aussi servir aux autres femmes, et elle soutient le projet de loi de Marie-Georges Buffet pour allonger le délai de prescription des agressions sexuelles, délai qui explique pourquoi les faits, reconnus, ne peuvent, dans son cas comme tant d’autres, être jugés.

Dans quelques jours, vous retrouverez la suite de ces extraits, avec notamment comment Tristane Banon s’est rapprochée du féminisme, qu’elle considère aujourd’hui comme un mouvement politique moderne et d’avant-garde.

Videos Sylvie, Josiane, Sandrine

4 réflexions sur “Tristane Banon à Violette and co : « ça ne gênait personne de cacher ce genre d’actes-là »

  1. Merci pour ces petites vidéos de « rattrapage ». Je trouve la dernière particulièrement intéressante ; certes, ce sont des choses qu’on lit et relit, mais il serait peut-être temps que certains écoutent ces propositions d’amélioration de la justice.
    Et comme vous l’avez déjà fait remarquer plusieurs fois Sandrine : pourquoi doit-on présumer du consentement d’une personne ? il y a quand même des situations où le non-consentement est bien plus probable !

  2. L’affaire des victimes de la communauté des Béatitudes expose une nouvelle fois l’inadaptation des délais de dénonciation de crimes
    le livre témoignage « le silence et la honte. Un moine, une fillette sans défense et une vie brisée » de Soleweig Ely Ed. Michel Lafon 2011

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