L’or des roses

Capture d’écran 2013-06-03 à 16.04.11Apparemment, la perfection des roses n’est pas dûe à la divine proportion du nombre d’or. Toutefois, elle est la reine des fleurs, comme le dit Sappho, la poétesse : Si Zeus voulait donner une reine aux fleurs, la rose régnerait sur toutes les fleurs.

Ainsi, donc, pour cet article sur les roses, j’userai de la poésie plus que des mathématiques, ou plutôt, comme l’a dit Paul Claudel :

« Pour connaître la rose, quelqu’un emploie la géométrie et un autre emploie le papillon ».

« Ma vie a brillé, comme on voit au soleil, se dresser une fleur sans que rien la soutienne « 

Et en cherchant des vers sur les roses, j’ai eu le plaisir de découvrir une poétesse dont je n’avais jamais entendu parler et à qui Balzac exprimait son admiration. Elle s’appelle Marceline Desbordes-Valmore, est née en 1786 et morte en 1859, et on a même sa photo prise par Nadar (voir ci contre)

Actrice, elle publie en 1819 son premier recueil de poèmes, Élégies et Romances, puis les Élégies et poésies nouvelles en 1824, les Pleurs en 1833, Pauvres fleurs en 1839 et Bouquets et prières en 1843.  En 1833, elle publie un roman autobiographique L’Atelier d’un peintre. Elle y met en évidence la difficulté d’être reconnue pleinement comme artiste pour une femme.

Voici ce qu’elle écrivit à propos des roses, en guise d’introduction à une nouvelle galerie photos :

J’ai voulu ce matin te rapporter des roses;

mais j’en avais tant pris dans mes ceintures closes

que les noeuds trop serrés n’ont pu les contenir…
Respires-en sur moi l’odorant souvenir.

Marceline Desbordes-Valmore

 

3 réflexions sur “L’or des roses

  1. « Rose is a rose is a rose is a rose
    Loveliness extreme.
    Extra gaiters,
    Loveliness extreme.
    Sweetest ice-cream.
    Pages ages page ages page ages »
    Gertrude Stein 1913

    Merci pour ces interludes de poésie, de math et d’images!!

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